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    Entre le masque chirurgical, efficace mais jetable, et les masques en tissu, plus agréables mais moins filtrants, difficile de trouver la bonne alternative. Des chercheurs de l'université de Cincinnati (États-Unis) pensent que la soie est peut-être le compromis idéal. La soie cumule en effet de nombreux avantages. Confortable et respirante, elle prévient aussi l'humidité, ce qui est un critère clé pour prévenir une infection aux virusvirus circulant dans l'airair. Les chercheurs ont ainsi testé différents matériaux pour les masques en tissu (coton, polyester et soie) et constaté que la soie absorbe bien moins la vapeur d'eau issue de la respiration que les autres tissus. « L'hydrophobiehydrophobie de la soie et sa faible capillaritécapillarité en font un matériaumatériau plus avantageux pour les masques qui sont également minces, légers et respirants », écrivent les auteurs dans leur étude parue dans la revue Plos One.

    Mais ce n'est pas tout. La soie contient un agent antimicrobien naturel : les sérinessérines, sécrétées par les vers à soievers à soie domestiques. Ces protéinesprotéines sont de puissants inhibiteurs de la croissance bactérienne et détruisent certains virus, possiblement en raison de la présence de cuivre, que les vers ingèrent par leur nourriture. Au final, le masque en soie offre une protection similaire aux masques chirurgicaux, avance l'étude, ce qui pourrait permettre de réduire les pénuries pour les professionnels de santé, comme nous avons pu les connaître au mois d'avril. Bien que la soie soit un matériau relativement cher, il faut s'attendre à voir bientôt des masques 100 % soie dans le commerce, prédisent les auteurs.

     

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