Découvrez le dossier Arégonde, reine des Francs : enquête anthropologique. La mise au jour de la tombe de la reine Arégonde, morte à la fin du VIe siècle de notre ère, a été le point de départ d’une grande aventure scientifique qui touche aujourd’hui à son terme. En voici les conclusions.

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    Suivez les études anthropologiques et les conclusions sur Arégonde, reine des Francs. © V. Gallien, Inrap

    Suivez les études anthropologiques et les conclusions sur Arégonde, reine des Francs. © V. Gallien, Inrap


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    La découverte en 1959 de la tombe de la reine Arégonde, morte à la fin du VIe siècle de notre ère, a été le point de départpoint de départ d'une grande aventure scientifique qui touche aujourd'hui à son terme. De querelles de spécialistes en avancées technologiques, l'histoire de la mère de Chilpéric Ier s'est progressivement construite.

     

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    Pour une anthropologue issue de l'archéologie préventive (Inrap, Institut national des recherches archéologiques préventives), habituée aux cimetières paroissiaux et à ses populations anonymes, les rendez-vous avec des acteurs de l'histoire sont plutôt rares. Et, lorsqu'ils ont des origines aussi légères et ludiques qu'une émission de télévision, l'aventure scientifique n'en est que plus piquante.

     

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    Arégonde est la troisième épouse de Clotaire 1er (511-561) et la mère de Chilpéric 1er (né vers 534 et roi de 561 à 584). Elle est connue grâce à une courte mention écrite de Grégoire de Tours dans son Histoire des Francs (livre IV, 3).

     

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    Le squelette d'Arégonde, au centre de querelles archéologiques dès sa découverte, a fait l'objet de deux expertises anthropologiques menées respectivement en 1959 et 1993. En 2005, le nouvel examen demandé à l'équipe du laboratoire d'anthropologie du Cepam, consistait en un checkup du squelette précédant le choix des pièces osseuses destinées aux analyses ADNADN.

     

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    L'estimation de l'âge d'Arégonde a été un enjeu important dans la compréhension des données historiques. La querelle entre spécialistes a longtemps porté sur une incohérence entre l'âge attribué par les premières expertises anthropologiques et la datation des parures qui accompagnaient la reine dans sa tombe.

     

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    Malgré le mauvais état de conservation du squelette d'Arégonde, l'examen des ossements a révélé un certain nombre de lésions à la fois héritées de l'enfance et caractéristiques de son âge. Ces observations ont l'avantage de ne pas raviver de polémiques passées, dans la mesure où aucune de ces séquellesséquelles n'avait été notée jusqu'à présent.

     

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    L'étude du squelette d'Arégonde s'est faite par le biais de l'anthropologie. Mais qu'est exactement cette science ? Véronique GallienVéronique Gallien nous explique, en vidéo, son métier d'anthropologue. 

     

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    D'abord longtemps connue par un seul texte de Grégoire de Tours qui la situait dans la généalogie des rois mérovingiens, puis identifiée grâce aux richesses de sa tombe découverte par Michel Fleury en 1959 dans le sous-sol de la basilique de Saint-Denis, Arégonde a repris vie grâce à une cohortecohorte de spécialistes à son chevet. L'anthropologie lui a restitué une partie de son identité et de son histoire sanitaire.